Des nouvelles habitudes (ou pas).

Entrée du collège/lycée (QUI, mais QUI a inventé le lycée ?)

Ouvrant la porte à la volée, j'allais directement m’asseoir au fin fond d'un canapé un peu trop mou à mon gout.

- Mademoiselle ? Pourriez vous venir au bureau ? Me tança la bibliothécaire, avec un calme assez remarquable à la vue de mon attitude.

Soupirant bruyamment, je laissais mon sac et me dirigeai d'un pas lent vers elle.

- Oui ?
- Votre nom et prénom s'il vous plaît.
- Hum... Fis-je en tentant de me rappeler quel nom j'avais bien pu donner au lycée, cette fois-ci.
- Eh bien ? S'impatienta enfin la femme.
- Sliver Standford. C'est bon, je peux y aller ? Fis-je, avec un soupir exagéré.
- Oui. Le silence est de mise ici. Je vous renverrai sans scrupule si vous dérogez à cette rêgle.

Je me retournai sans répondre, et retournai sur mon fauteuil. Au bout de 5 minutes, seulement, je m'ennuyai ferme. Je me dirigeai vers l'allée la plus proche et recherchais '' Les fleurs du mal'', le chef d'oeuvre de Baudelaire. Je le trouvai sans soucis.

Assise, toujours, je relevai distraitement les yeux et me mis à penser. Mes multiples lycées ne m'avaient pas acceptés très longtemps. Il y avait eut Londres, Paris, Berlin... Et puis ici. Ce ne serait certainement pas le dernier. Mais mon Organisation ne me permettait pas de rester trop longtemps au même endroit. Ma seule présence mettait en danger les 3/4 des élèves ici présents. Mais ça ne me dérangeait pas. Après tout, j'étais le mal incarné.
Je ne serais pas une WAZA sans cela. Ma véritable identité ? Vous ne la saurez pas. Il suffirait que je la murmure pour être accuser de crime contre l'humanité. Je ne le désirais pas vraiment.
Je n'avais jamais eut d'amis depuis que j'avais quitté Londres. Je ne m'étais pas ennuyé à essayer d'en avoir. J'avais 14 ans. Depuis, je me débrouille seule.
J'ai quitté mon collège, à l'époque, à cause de mon entrée dans l'Organisation. Mes agissements avaient commencés à poser problème. Ils m'ont renvoyés.
Puis Paris. Là-bas, sur conseil de certains de mes contacts WAZA, j'ai essayé de brûler le collège. Je n'ai pas réussi. Je me suis enfuis.
Et enfin Berlin. Certains élèves se sont plains de ma violence, là bas. Eh eh... Je m'étais juste battu avec 10 personnes ! Ils m'ont renvoyés.
Qu'allais-je donner ici ? Bonne question. Il y a avait peu de monde dans la bibli, et le peu qui était là fuyait mes regards. Je faisais peur, je le savais. J'en jouais la plupart du temps, avec un plaisir sadique incommensurable.
Cela faisait 1/4 d'heures que j'étais ici, quand la porte s'ouvrit.

réfectoire [méfiance]

Kairy venait d'entrer en trombe dans la bibliothèque, un immense endroits où tonnaient sur des étagères poussiéreuses des centaines de livres qui soit dit en passant commençaient à dater un peu! Ignorant les regards désapprobateur de la bibliothécaire et des surveillant elle commençât à faire le tour des rayonnages à la recherche d'un ouvrage quand une présence se fit sentir dans son dos.Elle se retourna et fit face à une dame très jeune vêtue d'un tailleur assez court et perché sur des talons hauts.Ses cheveux blonds attachés en un chignon très serré ainsi que ses petites lunettes lui donnait un air encore plus strict.Plissant ses lèvres de manière exagérée elle lui adressa un commentaire avec une voix très aiguë.

_ Vous devez surement être nouvelle puisque je ne vous ai jamais vu entrer ici.

_ exact.

- Donc vous devez savoir qu'il y a des règles ici et que je suis là pour les faire appliquer!Et l'une d'en elles et la plus importante d'ailleurs est le SILENCE.dit elle en exagérant bien sur ce dernier mot. De plus je vous priais d'aller vous enregistrer au comptoir car nous n'acceptons pas ceux qui n'on pas été répertoriés dans la base de donnée.Merci de bien vouloir vous dépêcher et de ne plus déranger nos activités avec le vacarme que vous faites!

_ Um ...

Kairy jurait entre ses dents! franchement cette femme lui donnait des envies de meurtre!
Retournant à l'entrée où se trouvait la bibliothécaire elle donna les renseignement nécessaires à son enregistrement puis s'éloigna en faisant le plus de bruit possible ce qui eut pour effet d'arracher une grimace sur la figure de l'autre secrétaire.Puis elle repartie à la recherche du bouquin qu'elle avait besoin et le trouva entre les main d'une jeune fille assise en face.Puis toujours en faisant le plus de bruit possible se dirigea vers la demoiselle en pleine lecture.

Effectivement, la porte s'ouvrit avec fracas. Une fille apparut, apparemment pas désireuse de faire du calme. Je replongeai dans mon livre, sans me préoccuper d'elle.

Elle se faisait sermonner, par la même femme qui m'avait enjoint au calme. Ce qui me faisait sourire intérieurement. Elle alla comme moi s'enregistrer, pour ensuite faire le plus de vacarme qu'elle pouvait. Si elle pensait déranger un peu tout le monde, c'était loupé, pour moi, du moins. Elle semblait chercher un bouquin.
Son regard était ennuyé, quand elle vit Les fleurs du mal entre mes mains, elle s'approcha de moi. Ainsi, c'était cela qu'elle voulait.

- Tu cherches peut-être ceci ? Fis-je en lui montrant le couverture, ostensiblement.

Je lui lançai un sourire tout sauf amical, peut-être un peu ironique, puis me plongeai de nouveau dans la lecture du livre. J'en étais au poème que je préférai ''Horreur sympathique''.
'' Vos nuages en deuils sont le corbillard de mes rêves...'' Eh oui.
Mais la fille ne bougeait pas.
Poussant un soupir, je relevai les yeux et les plantai dans les siens.
Son allure générale était assez originale. Des cheveux d'un rose ''guimauve'', avec de grands yeux marines. Ses vêtements, quant à eux, étaient somme toute assez normale en rapport à ses cheveux. Un faux uniforme de cours caricaturant les véritables uniformes. De grandes chaussettes montantes d'un blanc immaculé ainsi que des chaussures... Normales complétaient le tableau.
Par rapport à moi, j'imagine qu'elle contrastait assez violemment. Mes cheveux roux en batailles tombaient en vrac sur mes épaules, recouvrant partiellement mes yeux noirs. Ma jupe en tartan très sombre couverte de croix étaient suffisamment courte pour laisser voir mes cuisses couverte d'un collant noir avec des échelles un peu partout. Mon haut en vinyle noir était subjectif, je le savais, et mes bras étaient inégalement couverts de bracelets à pointes ou de tissus.

- Tu vas devoir encore me supporter je le crains fort.

Me lança la jeune fille avec un étrange sourire narquois. Je relevai les yeux, et lui lançai sur un ton inamical :

- Ecoutes, si tu as envie de t’asseoir, fais le. J'ai pas encore le droit de te l'interdire.

Je retournai à la lecture de mon livre. Je n'avais aucune réelle envie de m'éterniser dans des discussions stériles. De plus, l'heure s écoulait comme la neige fondrait au soleil. Ma seule heure de tranquillité de cette journée, d'autant que j'avais laissé tomber mon emploi du temps. Je ne savais même pas dans quelle classe j'étais. Quelle importance ? J'allais sécher la plupart des cours, jusqu'à ce qu'il me renvoie encore une fois.
Ce qui m'étonnait, c'est que personne ne m'avait encore contacté pour une mission ou une autre. J'allais m'ennuyer ferme ici, je le sentais.
Un ''collègue'' aurait dû arriver en même temps que moi. Son nom ? Aucune idée. Mais je le reconnaîtrais apparemment. A voir.

Mon livre terminer, je relevai enfin les yeux et me relevai. Le livre reposé, je m'allongeai sans autre façon sur le canapé.

- Mademoiselle ! Un peu de tenue !!! Hurla la secrétaire.
- Je vous ai parlé, à vous ? Lançais-je, en m'étendant un peu plus.
- Encore un mot de ce genre, et je vous renvoi d'ici !

Je soupirai, mais restai allongé. Je croisai mes pieds chaussés de Doc's Martens dans un état approximatif. J'en avais déjà marre. Quel ennui ! Même dans mes autres lycées, j'avais trouvé de quoi m'occuper. Des missions à préparer, des plans d'action, ou même des meurtres à commettre... Ici rien, pour le moment. Je restai oisive, et ça me tapait sur le système. Je sortais de mon sac mon mp3, et me mettais à fond un peu de musique, peu importe que ça dérange ou non.

Les cheveux de la fille qui me toisait depuis quelque temps était rose, si rose qu'il attiraient le regard du peu de personne présentes ici. Personnellement, je n'y aurais attiré aucune attention.

Mais apparemment ce n'était pas son cas :
- Vous pouvez pas regarder sagement vos petits bouquins pour une fois ? Lança-t-elle avec un air excèdé.

Ni une, ni deux, elle se fit renvoyer, cependant, elle me glissa qu'elle avait trouver une porte conduisant â un endroit qui selon elle serait mieux qu'ici. Mais l'heure avançant... Le temps qu'elle sorte, la sonnerie retentissait. Et je n'avais toujours pas mon emploi du temps.

- J'ai quoi après ? Criais-je avec lassitude.
- Vous... Arrêtez tout de suite de crier ! Me lança avec une figure rouge la secrétaire.
- Bref, et ?
- J'ai trop hâte que vous partiez, vous avez cours de Physique ! Partez tout de suite !

Je ne la remerciais pas, je n'en avais aucune envie, et je retournai dans le couloir a la recherche de la salle de physique.

J'étais presque trop absorber par les vas et vient des élèves, par énormément de style différents.... Et j'observai aussi mes futurs ennemis. Et presque inconsciemment, je recherchai mon acolyte, toujours absent... Peut-être serait-il dans ma classe ?

Les cours de récréation [ Un appel? ]